Les Statues de la Liberté
- Publié le Vendredi 21 décembre 2012
- par Serval
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La « Statue de la Liberté éclairant le monde » a été édifiée en 1886 sur un îlot de la Baie de New-York — qu’on appelle maintenant « Liberty Island » — pour commémorer le centième anniversaire de la Déclaration d’Indépendance des Treize Colonies. Œuvre du sculpteur français Frédéric Bartholdi, édifiée grâce à l’aide de l’ingénieur Gustave Eiffel — qui n’avait pas encore érigé la tour qui le rendrait célèbre — c’était un cadeau du « peuple de France au peuple des États-unis d’Amérique » destiné à témoigner de l’amitié unissant les deux pays depuis la Guerre d’Indépendance américaine.
Le monument est universellement connu, et de nombreuses copies se dressent partout dans le monde. Toutefois, Paris est sans doute la seule ville à en posséder deux.La première Statue de la Liberté parisienne se trouve dans les Jardins du Luxembourg. Pour ceux qui n’ont pas l’habitude de s’y promener, ces jardins du Sénat comportent deux parties assez différentes. La première partie est un jardin à la française typique, avec des allées rectilignes et poussiéreuses bordées d’arbres, des cours de tennis, des kiosques à musiques et des buvettes, et un grand bassin central.
Dans l’autre partie, les allées sont plus tortueuses, elles sont bordées de buissons, de fleurs, d’arbres fruitiers — il y a même des ruches — et de nombreuses statues s’y trouvent, dont un modèle réduit de la Statue de la Liberté.
Il ne s’agit d’ailleurs pas d’une copie de la Statue new-yorkaise mais de son modèle original, en bronze, que Bartholdi sculpta quinze ans avant de faire construire la grande Statue new-yorkaise et dont il fit cadeau à la ville de Paris en 1900 à l’occasion de l’Exposition Universelle.La deuxième Statue de la Liberté parisienne est située sur l’île aux Cygnes, près du Pont de Grenelle sur la Seine. Cette statue-là, en revanche, est effectivement une copie de celle de New-York, offerte à Paris par la ville américaine en 1889. Elle est dirigée vers l’ouest et regarde ainsi par-dessus l’Atlantique en direction de sa « grande sœur », plus vieille de trois ans, tournée elle vers l’est et le vieux continent.